Pour choisir le bon équipement, référez-vous à l’étiquette énergie. Lorsque vous achetez un nouvel appareil de chauffage, n’oubliez pas de vérifier son étiquette énergie. Pour une efficacité énergétique optimale, choisissez un appareil avec une classe énergétique A, et si possible A++.

• La chaudière à condensation au gaz naturel
  En récupérant la chaleur contenue dans les fumées de combustion, la chaudière à condensation optimise son rendement (il peut atteindre jusqu’à 110%) et vous permet de réaliser de 15 à 20% d’économies sur votre chauffage par rapport à une chaudière standard⁽²⁾. Elle contribue également à réduire votre empreinte écologique en rejetant moins de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Même si la chaudière à condensation est plus chère à l’achat qu’une chaudière classique (comptez entre 5 000 et 7 000€), son coût est rapidement amorti grâce aux aides financières dont vous pourrez bénéficier et aux économies de chauffage que vous réaliserez.
• Le chauffage au bois
  Le bois est non seulement un combustible renouvelable, mais il est également économique et possède un bon rendement énergétique. D’autre part, les équipements récents émettent moins de polluants et de particules fines que nos anciennes cheminées. Parmi les appareils de chauffage au bois les plus performants, on retrouve la chaudière à granulés (rendement jusqu’à 105%⁽¹⁾) et le poêle à granulés (rendement supérieur à 85%⁽³⁾). A l’achat, si le prix d’un poêle à granulés reste plutôt abordable (comptez de 1 600 à 6 000€), il est plus conséquent pour une chaudière à granulés (de 5 000 à 15 000€)⁽³⁾. Si vous décidez d’investir dans un équipement de chauffage au bois, optez pour un appareil doté du label "Flamme Verte", 6★ ou 7★. Ce gage de qualité atteste d’une bonne performance énergétique et d’un taux réduit d’émissions de polluants.
  A noter : le poêle peut servir de chauffage d’appoint, en complément d’une chaudière à condensation, par exemple, qui prendra le relais en cas de besoin et pourra aussi assurer la production d’eau chaude.
• La pompe à chaleur
  Elle récupère la chaleur naturellement présente dans le sol (PAC géothermique) ou dans l’air extérieur (PAC aérothermique) pour chauffer votre logement. Elle fait donc appel aux énergies renouvelables et se révèle ainsi à la fois écologique et économique à l’usage. En mode chauffage, leur efficacité énergétique saisonnière (ETAS) est supérieure à 110%⁽¹⁾, ce qui vous garantit une bonne performance tout au long de l’année. Côté coût, une pompe à chaleur représente un certain investissement à l’achat (de 5 000 à 15 000€⁽¹⁾). Elle sera plus vite rentabilisée dans un logement dont les besoins en chauffage sont importants.
• Le chauffage solaire
  Installer des panneaux solaires thermiques sur votre toit peut aussi vous permettre de couvrir de 20 à 50% de vos besoins en chauffage⁽¹⁾. Le complément peut ensuite être assuré par une installation de chauffage centra classique (par exemple avec une chaudière à condensation). Cependant, bien que le chauffage solaire soit économique à l’usage car il utilise une énergie gratuite (celle du soleil), il demande un investissement de départ conséquent.

⁽¹⁾ http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-se-chauffer-mieux-moins-cher.pdf
⁽²⁾ http://www.ademe.fr/particuliers-eco-citoyens/habitation/renover/chauffage-climatisation/chaudieres-performantes
⁽³⁾ http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-poele-bois-chaudiere-insert.pdf

Très facilement compréhensibles, les éco-gestes participent à réduire le montant de votre facture mais aussi l'impact de votre consommation sur l'environnement.

Comment éviter de faire rentrer le froid ?

• Moins l'air froid pénétrera chez vous, moins votre système de chauffage aura à travailler pour réguler la température des différentes pièces de votre logement. Les ouvertures sont des passages privilégiés pour les infiltrations d'air froid, il est donc important de les isoler :
• Fermez les volets la nuit en période de chauffe, dès que la nuit tombe ou lorsque vous vous absentez de votre logement. Cela permettra de créer une couche d'air peu renouvelée qui jouera le rôle d'isolant thermique naturel. A noter : les fenêtres à volets roulants empêchent mieux l'air frais de pénétrer que les volets à battants.
• Installez des rideaux épais du côté intérieur de vos fenêtres. N'hésitez pas à vérifier l'état du joint situé entre le battant et le dormant de la fenêtre. Une jointure vétuste favorise grandement l'infiltration d'air.
• Calfeutrez vos portes à l'aide de barres coupe-froid. Veillez également à bien fermer celles qui séparent deux pièces chauffées à des températures différentes.
• Aérer sans gaspiller. L’air de la maison doit être renouvelé tous les jours. C’est meilleur pour la santé mais c’est aussi un moyen d’économiser l’énergie car l’air humide des intérieurs peu aérés est plus difficile à chauffer que l’air sec. Pour cela, ouvrez le matin toutes les fenêtres pendant 10 minutes pour favoriser la création d’un courant d’air. C’est plus économe que de laisser une fenêtre entrouverte toute la journée.

Pour aller plus loin dans les économies, en particulier si votre logement ancien, vous pouvez faire un diagnostic pour identifier les sources de déperdition de chaleur et faire réaliser les travaux d'isolation nécessaire (par un professionnel RGE pour être éligible aux aides financières et diminuer le coût de votre investissement.

Comment optimiser le fonctionnement de vos appareils de chauffage ?

Un équipement mal entretenu ne fournira pas les mêmes performances que du matériel en parfait état de fonctionnement. Tous les émetteurs de chaleur comme les radiateurs fonctionnent par convection et/ou rayonnement, il est important de les dégager pour faciliter les échanges de chaleur.

• Améliorez la diffusion de chaleur de vos radiateurs en les dépoussiérant régulièrement. Ne posez pas d'objet dessus, ne les couvrez pas et n'installez pas de meubles à proximité pouvant faire obstacle à la diffusion de la chaleur.
• Isolez vos tuyaux d'eau chaude. Les déperditions de chaleur par les circuits d’eau chaude et de chauffage dans les zones non chauffées (faux-plafonds, garage…) ne sont pas anodines. Cela permettra également de les protéger du gel. Il existe dans le commerce des matériaux prêts à l’emploi et facile à installer, comme les manchons souples en mousse ou les coquilles en laine de verre.
• Purgez vos radiateurs. Il est recommandé de tous les purger au début de la saison froide pour évacuer l’air emprisonné.
• Entretenir la chaudière. C’est une obligation légale de faire entretenir sa chaudière une fois par an pour des raisons de sécurité. Mais c’est aussi un bon moyen d’économiser environ 10% d’énergie par an et de multiplier par 2 la durée de vie de sa chaudière⁽⁴⁾.

Comment bien régler la température du chauffage ?

Même sur les chaudières les plus anciennes, il est tout à fait possible de définir sa propre température de chauffage de consigne. Si la sensation de froid est tout à fait subjective, gardez à l'esprit qu'au-delà de 20°C, chaque degré supplémentaire augmente la facture de chauffage de 7%⁽⁵⁾.

• Optez pour l'installation d'un thermostat d'ambiance pour ne plus avoir à vous soucier de rien et parfaitement maîtriser votre consommation. Il vous permet de régler à l'avance le degré de chauffe souhaité dans chaque pièce, en fonction des heures de la journée ou de la nuit. Pour les radiateurs, l'installation de robinets thermostatiques est également vivement recommandée.
  Parallèlement, pour lutter contre les fausses impressions de froid, il peut être intéressant de placer des thermomètres dans les différentes pièces de votre logement. Ils vous permettront d'avoir une valeur objective de la température de la pièce et de ne pas remonter le chauffage d'un degré sur une simple impression.
• Choisissez la "bonne température" pour chaque pièce. L'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) préconise 19°C dans les pièces à vivre (salon, salle à manger, bureau ) et 16°C dans les chambres à coucher⁽⁶⁾. L’astuce : faites varier utilement la température intérieure d’une pièce à l’autre de votre logement. Il n’est pas forcément utile, par exemple, de chauffer le salon la nuit. Un système de régulation par programmation d’intermittence vous permet de piloter la température par pièce et par heure, à votre gré.
• Baissez la température de l'eau chaude. La température par défaut est généralement réglée à 70°C. La baisser de 5 ou 10 degrés vous fera profiter d'économies substantielles.

Chauffer utile

Pourquoi chauffer votre logement lorsque vous n’y êtes pas ?  Pour profiter d’une douce chaleur ambiante à votre retour du bureau, bien sûr. Pourtant tout le chauffage produit en votre absence est dépensé en pure perte. C’est à cet effet que le programmateur de chauffage s’avère indispensable.

• Vous planifiez les plages horaires auxquelles vous souhaitez chauffer votre logement, et vous indiquez la température de votre choix.
• Vos radiateurs - ou votre plancher chauffant - se mettent en marche suffisamment en amont de l’horaire indiquée pour vous faire bénéficier d’un confort thermique optimal le moment venu.

Opter pour une chaudière moins énergivore

Votre chaudière a plus de 15 ans ? Vous avez beaucoup à gagner à en changer. Si le coût d’achat et d’installation représente un frein aux travaux, sachez que le remplacement de votre ancienne chaudière est rapidement rentabilisé grâce aux économies que vous allez réaliser.

Vous désirez améliorer substantiellement les performances énergétiques de votre logement en changeant votre chaudière pour un modèle moins énergivore ? Il s'agit dans un premier temps de bien comprendre les choix qui s'offrent à vous. Il existe aujourd'hui 2 grands types de chaudière fonctionnant au gaz naturel :

• La chaudière basse température : son fonctionnement est globalement identique à celui d'un modèle traditionnel. La différence majeure repose sur une température inférieure de l'eau de chauffage, 50°C contre 90°C. En chauffant moins l'eau, l'équipement consomme mécaniquement moins de gaz naturel. En contrepartie, une chaudière basse température nécessite d'obtenir une surface d'échange de chaleur plus élevée. L'installation de nouveaux radiateurs ou d'un plancher chauffant va souvent de pair.
• La chaudière à condensation : elle permet de récupérer les ressources énergétiques contenues dans les fumées émises lors de la combustion du gaz naturel. Avec les autres modèles, cette énergie est tout simplement perdue. La chaudière à condensation consomme environ 20% de moins qu'une chaudière à gaz traditionnelle. La barre des 100% est atteinte : elle produit autant qu'elle consomme.

Une fois renouvelée, le bon entretien de la chaudière joue ensuite un rôle essentiel dans le maintien des performances énergétiques.

Certains bruits suspects peuvent parfois provenir de votre installation de chauffage. Vos radiateurs peuvent également être moins performants, ou même rester froids. Sans forcément signifier que votre installation et vos radiateurs ne fonctionnent plus, ces dysfonctionnements peuvent vous alerter sur la nécessité de purger votre chauffage, pour le vider de l’air accumulé et ainsi mieux maitriser votre budget chauffage.

Purger sa chaudière et ses radiateurs

Entretenir et purger une chaudière à gaz, au fioul, au charbon ou au bois permet de la faire fonctionner dans des conditions idéales, le plus longtemps possible. Contrôlée au moins une fois par an par un professionnel qualifié, la chaudière doit également être purgée régulièrement. Purger un chauffage gaz suppose aussi de vidanger et de purger chacun des radiateurs du réseau ; certaines vannes permettent de purger les radiateurs en continu, de manière automatique et autonome.
Il est recommandé de faire appel à un professionnel pour purger votre chaudière et vos radiateurs. Le chauffage doit être éteint ou baissé au minimum (afin d’éviter tout risque de brûlure). 

Le purgeur, qui se trouve en général sur la partie supérieure de l’appareil, est ensuite ouvert à l’aide d’une clé de purge, d’une pince multiprise ou d’un tournevis à tête plate. L’air, puis l’eau (souvent brûlante), sortent de l’appareil ; une fois toute l’eau écoulée (dans un récipient installé sous le chauffage), le purgeur peut être refermé. La pression (entre 1 et 1,5 bar) est rétablie dans le circuit de chauffage en ouvrant le robinet de remplissage situé à l’arrière ou sur le côté de la chaudière. Celle-ci peut enfin être redémarrée. 

Purger son chauffe-eau à gaz

Purger un chauffe-eau permet d’éliminer le calcaire pouvant s’accumuler dans le ballon d’eau chaude ou dans le chauffe-eau instantané, afin que l’appareil conserve un rendement et des performances optimales. Vidanger le réservoir du chauffe-eau à gaz permet également d’éliminer tout bruit suspect.

Pour purger votre chauffage à gaz, il est encore une fois recommandé de faire appel à un professionnel. Le gaz doit être coupé et l’appareil arrêté (le robinet d’arrivée du gaz peut être fermé pour plus de sécurité). Le robinet d’arrivée d’eau froide doit être coupé. Les robinets d’eau chaude de votre habitation sont ouverts, afin que toute l’eau s’écoule et que le chauffe-eau se vide plus rapidement.
Le siphon du chauffe-eau gaz permet de le vidanger facilement, directement dans la canalisation (sans avoir besoin d’utiliser une bassine). Une fois le chauffe-eau vidé et purgé, vous pouvez refermer le robinet de vidange, ouvrir le robinet d’arrivée d’eau froide et attendre que le réservoir se remplisse à nouveau. 

A quelle fréquence réaliser la purge du chauffage ?

Il est recommandé de vidanger et de purger son chauffage au moins trois fois par an : 

• avant d’allumer votre chauffage (en général au mois d’octobre) ;
• pendant la période de chauffe ;
• après avoir éteint le chauffage.

Purger son chauffage devient également indispensable lorsqu’apparaissent des bruits et des glougloutements inhabituels, ou après l’ajout d’eau dans le réseau.

Investir dans un équipement de chauffage plus performant pour réaliser des économies d’énergie

Entretenir et purger votre chauffage ne sera pas forcément suffisant ; si vous souhaitez réaliser d’importantes économies d’énergie, vous pouvez vous renseigner pour investir dans un système de chauffage plus performant : une chaudière à haute performance énergétique, une pompe à chaleur …

Plusieurs subventions et aides financières, comme la prime éco-énergie Gaz Tarif Réglementé, vous permettent de financer le remplacement ou l’installation d’un équipement plus performant, offrant un meilleur rendement énergétique.

Un système de régulation vous permet de piloter facilement le fonctionnement de vos appareils de chauffage, pour maintenir chez vous la température souhaitée à tout moment. Son fonctionnement dépend de votre type de chauffage :

• En chauffage central, votre générateur (chaudière à gaz par exemple) produit de l’eau chaude, qui alimente vos émetteurs de chaleur (radiateurs ou plancher chauffant par exemple). Le régulateur de chauffage au gaz se présente sous forme d’un thermostat d’ambiance : un appareil mobile placé dans votre maison, qui évalue en temps réel la température ambiante. Lorsque le soleil fait augmenter la température intérieure, le thermostat le détecte et donne automatiquement à la chaudière l’instruction de produire moins de chaleur - et inversement. Le régulateur de chauffage au gaz peut également inclure des robinets thermostatiques installés sur vos radiateurs. Ces dispositifs permettent de moduler la température intérieure en fonction des pièces de votre logement - si vous souhaitez avoir plus chaud dans la salle de bain et moins chaud dans votre chambre, par exemple. Enfin, le régulateur de chauffage central peut se doter d’une sonde extérieure, qui anticipe les variations de climat pour adapter en temps réel vos besoins de chauffage.
• En chauffage décentralisé (radiateurs électriques, par exemple) vos émetteurs génèrent eux-mêmes l’énergie nécessaire à la production de chauffage. Le régulateur de chauffage, dans ce cas, est constitué de thermostats électroniques intégrés à vos radiateurs – ou d’un thermostat d’ambiance pour un plancher chauffant électrique.

La régulation du chauffage du logement se fait ainsi à travers la définition d’une température idéale dans l’ensemble du logement ou dans chaque pièce. Cette régulation peut ensuite être complétée par la programmation, c’est-à-dire l’adaptation de la température en fonction de l’occupation de la maison ou du moment de la journée. Il est par exemple recommandé de baisser la température la nuit, notamment dans les chambres, ou lorsque vous êtes absents.

Les différents types de système de régulation

• Aquastat : ce thermostat est présent par défaut sur votre chaudière. Il maintient l’eau qui y circule à la température souhaitée pour chauffer votre logement. Ce dispositif de base ne permet pas de réguler automatiquement votre chauffage en fonction des apports de chaleur extérieurs.
• Le thermostat d’ambiance : il mesure la température ambiante dans votre logement et la compare avec la température que vous avez prédéfinie. En cas d’écart, il donne l’ordre à votre chaudière d’augmenter ou de baisser sa puissance de chauffe pour parvenir à la température voulue. Il est recommandé d’installer votre thermostat dans la pièce principale, à environ 1,5 m du sol et à distance de toute source de chaleur ou des rayons du soleil, afin de ne pas fausser sa capacité de mesure. Les modèles récents d’équipements chauffants comme les radiateurs, les sèche-serviettes, les panneaux rayonnants et les convecteurs radiants sont équipés de thermostats intégrés. Cela vous permet de réguler la température pièce par pièce.
  Avec la nouvelle génération de thermostats connectés, vous pouvez réguler votre chauffage à distance et à tout moment, depuis votre ordinateur ou votre smartphone, pour un pilotage encore plus précis. Mais les fonctionnalités supplémentaires apportées par les thermostats connectés vont au-delà de la simple connexion à distance : prise en compte de l’inertie du bâti, capteur de présence, alerte en cas de défaillance chauffage…
• La sonde extérieure de chaudière : reliée à un régulateur, la sonde renseigne directement la chaudière sur la température extérieure locale et évite à celle-ci de trop chauffer ou refroidir. Combinée à un programmateur de chauffage, elle vous permet de planifier la température souhaitée dans chaque pièce de votre maison.
• Les robinets thermostatiques : ils permettent une régulation multizone. Vous choisissez des températures distinctes selon les pièces de votre maison.
• Le programmateur centralisé : vous préréglez votre chauffage en fonction des heures et de jours. Une horloge intégrée au thermostat d’ambiance restitue la température souhaitée.

Avec la programmation du chauffage, vous faites déjà un éco-geste pour la planète. Avec la régulation, vous ferez encore mieux. Quand la programmation suit vos températures de consigne, la régulation, elle, va s’atteler à maintenir le chauffage toujours à la bonne température en tenant compte des conditions intérieures et extérieures : appareil de cuisson en marche, chaleur naturelle du soleil entrant, changement des conditions climatiques… Les deux systèmes sont donc différents mais se complètent parfaitement pour faire des économies énergétiques.
De nombreux systèmes de programmation de chauffage sont bien sûr disponibles sur le marché. Pour faire un choix éclairé, vous devez tenir compte tout d’abord de vos équipements de chauffage actuels et de votre souhait de faire de gros travaux de rénovation ou non.

Programmateur de chauffage sans fil ou pas ?

Vous avez l’intention de rénover totalement votre système de chauffage ? Vous pouvez installer un programmateur filaire, directement relié (par fils électriques dans vos murs) à votre chaudière et à vos radiateurs. Vous préférez des petits travaux ? Dans ce cas, optez pour un programmateur sans fil qui se connecte par ondes radio ou infrarouges à vos équipements. Faites bien attention à la portée de celui-ci et à la configuration de votre logement.

Les fonctionnalités avancées de la programmation du chauffage

La performance d’un programmateur se jauge en fonction de sa capacité à gérer le nombre de programmes de chauffage que vous souhaitez enregistrer, mais aussi à la possibilité de régler la température au demi degré près. A vous de voir selon vos préférences. Un autre type de programmateur, appelé programmateur multizone, vous permet aussi d’ajuster votre chauffage pièce par pièce et selon les différents moments de la journée.

Les équipements de programmation et de régulation combinés

Vous constaterez rapidement que les appareils de régulation se combinent souvent avec les programmateurs de chauffage. C’est le cas par exemple :

• de la sonde extérieure qui, placée sur le mur le plus froid de la maison (au nord), régule la température de votre chaudière en fonction des conditions climatiques ;
• des robinets thermostatiques qui, placés sur chacun de vos radiateurs, régulent et ajustent la température de chaque pièce en fonction de leur occupation ;
• du thermostat d’ambiance, qui, dès qu’une baisse de température est détectée, réajuste la production de chauffage pour revenir à la température souhaitée. Les avancées technologiques en matière de domotique ont donné naissance à une nouvelle catégorie de systèmes de programmation de chauffage : les thermostats connectés. Ils se contrôlent directement depuis votre smartphone et certains modèles apprennent même tout seuls vos habitudes de vie. Voir le podcast "La maison connectée"

Comment s’installe un programmateur de chauffage ?

Il est recommandé, dans un premier temps, de choisir des équipements qui possèdent la norme NF, puis de faire appel à un professionnel RGE pour l’installer. Cela vous permet d’assurer la sécurité de votre installation, mais aussi de prétendre à certaines aides financières. Une fois votre système installé, vous n’avez plus qu’à enregistrer vos programmes de chauffage.

En fonction des températures relevées à l’extérieur, la sonde extérieure de chaudière, reliée à un régulateur, règle automatiquement la température de l’eau de chauffage dans votre chaudière. Les capteurs de la sonde transmettent les variations thermiques au régulateur, qui, comme son nom l’indique, effectue la régulation de la température de la maison en intervenant sur le déclenchement ou l’arrêt de la chaudière.
Cette sonde extérieure peut être utilisée sur tous les types de chaudière (au fioul, à gaz, à double combustion, à bois ou à pellets, pompes à chaleur). A noter qu'installer une sonde extérieure de chaudière est nécessaire si vous possédez un plancher chauffant, et fortement recommandée dans les maisons à plusieurs étages.

Associer la sonde extérieure de chaudière à un thermostat d’ambiance

Afin que la sonde soit efficace, il est indispensable de l’associer à un thermostat d’ambiance pour que la bonne température règne dans un logement et que soient pris en compte les apports gratuits de chaleur, tels que l’ensoleillement d’une pièce ou encore la présence de plusieurs personnes dans la maison. Par exemple, lorsque vous cuisinez, la température peut monter de plusieurs degrés. Le thermostat prend en compte les variations thermiques dans le logement, optimisant la régulation du chauffage.

Les différents types de sonde

La sonde extérieure est dotée d’un capteur électronique. Il existe 2 types de sondes : filaires ou sans-fil. La sonde filaire peut être reliée directement à la chaudière. La sonde sans fil utilise un système radio pour transmettre les informations à la chaudière.

Les avantages et les inconvénients de ce système de régulation

Utiliser une sonde extérieure de chaudière permet de réguler son chauffage en anticipant les variations de la température extérieure qui ont un impact sur la température du logement. Ainsi, en transmettant les informations au système de chauffage, la sonde extérieure, reliée à un régulateur, évite que la chaudière ne se refroidisse ou ne chauffe inutilement.

L’installation d’une régulation par sonde extérieure possède donc des avantages multiples :

• Une baisse de la consommation et des économies d’énergie.
• Davantage de confort thermique avec le maintien d’une température intérieure optimale.
• Une meilleure inertie thermique avec très peu de déperditions de chaleur.
• Une amélioration du rendement de votre chaudière, sans à-coups de chauffe.

Attention, la sonde doit être associée à un thermostat d’ambiance pour que la régulation soit efficace.

Seul inconvénient de l’équipement, son coût. Gardez néanmoins en tête que l’investissement dans un système de régulation par sonde extérieure de chaudière est rapidement amorti par le confort apporté et, surtout, par les économies d'énergie engendrées (entre 10 et 25% sur votre facture de chauffage).

Comment et où installer la sonde ?

Le choix de l’emplacement de la sonde de chauffage est primordial puisque c’est elle qui envoie les informations à la chaudière. L’idéal est de la placer sur la façade nord (si impossible, nord-ouest ou nord-est) du logement, à environ 2 mètres du sol ou à la moitié de la hauteur du logement, et dans un endroit bien exposé, à l’abri du vent et de la pluie. Il faut éviter de l’installer directement au soleil ou dans un espace clos, pour que les températures relevées soient fiables et n’impactent pas le fonctionnement de la sonde. Sa position doit transmettre des mesures correspondant aux conditions climatiques réelles et représentatives pour le logement.

Combien coûte l’installation d’une sonde ?

Selon le modèle et le fabricant, le prix est variable. Pour une sonde extérieure filaire, il faut compter entre 20 et 70€ TTC. Une sonde extérieure radio coûte entre 90 et 180€ TTC⁽⁸⁾. A ce prix, il faut ajouter le coût de l’installation par un plombier chauffagiste ou un électricien, soit entre 150 et 400€ TTC⁽⁸⁾. En cas de remplacement de la chaudière, l'intervention du chauffagiste pour la pose de la sonde peut être incluse dans la prestation globale.